Douleurs de dos : consultez un médecin en ligne pour un traitement adapté

Les douleurs de dos (douleurs lombaires et cervicales) sont un motif très fréquent de consultations médicales. Le plus souvent, les douleurs sont causées par des problèmes musculosquelettiques, notamment au niveau de la colonne vertébrale. Cela peut donc concerner les os qui la composent (vertèbres), les disques, mais aussi les ligaments et les muscles qui la soutiennent. Malgré tout, les douleurs lombaires ne sont pas toujours liées à des problèmes musculosquelettiques et peuvent avoir de nombreuses autres causes. La prévalence du mal de dos augmente par ailleurs avec l’âge, affectant plus de la moitié des personnes âgées de plus de 60 ans. En cas de douleurs lombaires, un diagnostic médical est donc judicieux. Consultez facilement un médecin généraliste en ligne sur Feeli, grâce à la téléconsultation.

Quelles sont les causes des douleurs de dos ?

Les douleurs de dos, lombaires ou dorsales sont généralement causées par des affections touchant la colonne vertébrale et les articulations. Cela peut aussi concerner les ligaments, les muscles et les racines nerveuses entourant les disques situés entre les vertèbres. Cela étant, il est souvent difficile pour les médecins d’identifier une cause unique. En effet, de nombreuses affections de la région lombaire peuvent entraîner un raidissement douloureux (spasme) des muscles autour de la colonne. Les spasmes peuvent en outre aggraver la douleur, tout comme le stress ou d'autres facteurs psychologiques, même si ces mécanismes ne sont pas clairs. Enfin, précisons que les douleurs lombaires ont parfois d’autres causes que des problèmes musculosquelettiques, tels que des troubles gynécologiques (syndrome prémenstruel, par exemple), des affections rénales, urinaires et du tube digestif (calculs rénaux, infections des reins, de la vessie ou de la prostate, diverticulite, etc.). Des affections touchant les principales artères près de la colonne vertébrale peuvent aussi entraîner des douleurs lombaires. Ainsi, parmi les causes fréquentes des douleurs lombaires, nous pouvons évoquer :
 • L’arthrose ;
 • Les fractures vertébrales par compression ;
 • Une rupture ou hernie discale ;
 • Les lésions ligamentaires et musculaires ;
 • Une sténose lombaire ;
 • La fibromyalgie ;
 • Ou encore la spondylolisthésis.
Des lésions peuvent également survenir lors d’activités physiques quotidiennes, par exemple lorsque les personnes soulèvent un objet lourd ou font un mauvais mouvement. Les traumatismes, les chutes ou les accidents peuvent aussi entraîner des douleurs lombaires, même si les examens d’imagerie ne montrent parfois aucune lésion spécifique. Les médecins font généralement l'hypothèse que des muscles et/ou ligaments ont été endommagés. Pour un diagnostic et la mise en place d’un traitement adapté, consultez facilement un médecin lors d’une consultation en ligne sur Feeli.

Douleurs de dos : les différents types de douleurs lombaires

Généralement, les différents types de douleurs lombaires comprennent la douleur locale, irradiée et projetée. La douleur locale est le type de douleur dorsale le plus fréquent et peut se manifester dans une zone précise du dos. Ce type de douleur est généralement causé par l’arthrite articulaire, une petite lésion au niveau des disques, une foulure musculaire ou une entorse. En cas de lésion, la douleur peut néanmoins être soudaine. De plus, la douleur locale est généralement aggravée ou soulagée par les changements de position. Enfin, la zone concernée est généralement douloureuse au toucher et des spasmes musculaires peuvent avoir lieu. La douleur irradiée, elle, se caractérise par une douleur descendant du dos vers les jambes. On parle parfois de douleur sciatique. La douleur peut par ailleurs être intense, sourde ou aiguë. Le plus souvent, ce type de douleur se manifeste que d’un côté ou à l’arrière de la jambe. Elle descend ensuite jusqu’au pied ou peut s’arrêter au genou. Une douleur irradiée peut aussi indiquer la compression d’une racine nerveuse. Cette compression est parfois causée par un trouble, tels que la hernie discale, l'arthrose ou une sténose du canal vertébral. Plusieurs gestes peuvent en outre aggraver ou déclencher la douleur, comme le fait de tousser, d’étirer ou fléchir le buste en gardant les jambes droites. Lorsque la racine nerveuse est compressée, les patients décrivent généralement une faiblesse musculaire de la jambe, avec une sensation de fourmillement en plus de la douleur. Plus rarement, on observe une perte de sensibilité chez certaines personnes ou une incontinence urinaire ou fécale. Dernièrement, la douleur projetée se caractérise par le fait que la zone douloureuse est différente de celle qui est effectivement à l’origine de la douleur. Par exemple, certains patients souffrant d’un infarctus du myocarde peuvent ressentir une douleur dans le bras gauche.

Douleurs de dos : les signes qui doivent alerter

Certains signes d’alertes doivent pousser à une consultation ou une téléconsultation. Parmi les signes avant-coureurs, symptômes ou caractéristiques devant attirer l’attention en cas de douleurs lombaires, nous pouvons évoquer :
 • Des antécédents de cancer et un mal de dos doivent attirer l'attention ;
 • La prise de médicaments immunosuppresseurs, des injections de drogues, l’infection par le VIH, une intervention chirurgicale récente, une blessure récente ou d’autres pathologies qui peuvent augmente risque d’infection ;
 • Une perte de poids ;
 • De la fièvre ;
 • Une faiblesse au niveau des jambes, un engourdissement, une difficulté à vider complètement la vessie (rétention d’urine), parfois une perte de contrôle de la vessie ou des intestins (incontinence urinaire et fécale), ou encore des symptômes suggérant une compression ou une lésion nerveuse ;
 • Une douleur thoracique ou abdominale sévère, une sensation de pulsation dans la partie supérieure de l’abdomen, des symptômes peut-être causés par un anévrisme de l’aorte abdominale ;
 • Une douleur sévère la nuit ;
 • Des vomissements ou des selles noires ou sanglantes, ce qui peut suggérer des troubles digestifs ;
 • La présence de sang dans les urines
 • Des crampes sévères sur un côté et irradiant vers l'aile, la présence de sang dans les urines, des symptômes parfois liés à des troubles urinaires.

Traitement des douleurs lombaires

Lorsqu’une cause précise du mal de dos est diagnostiquée, elle peut être traitée directement. Par exemple, des antibiotiques peuvent être prescrits pour traiter un mal de dos lié à une infection de la prostate. Pour les douleurs musculosquelettiques dues aux tensions et entorses, il n’existe en revanche pas de traitement spécifique. De nombreuses mesures générales peuvent néanmoins s’avérer utiles pour soulager la douleur dorsale, telles que :
 • Cesser ou modifier l’activité en cours ;
 • Prendre un médicaments antalgique ;
 • Appliquer du chaud ou du froid sur la zone douloureuse ;
 • Continuer à bouger, dans la mesure du possible.
Lorsque la douleur lombaire se manifeste soudainement (ou d'apparition récente), le traitement de première intention consiste à éviter toute activité physique qui pourrait entraîner une tension ou une douleur au niveau de la colonne vertébrale. Les flexions et le port d’objets lourds doivent par exemple être évités. La plupart des médecins recommandent de continuer les activités quotidiennes d'intensité modérée en parallèle, puisque l'alitement n'accélère pas la guérison. Le repos au lit ne doit en effet pas durer plus de 1 ou 2 jours sous peine de voir les muscles centraux s’affaiblir et augmenter la raideur. Concernant la prise d’un médicament antalgique, le paracétamol est largement utilisé pour soulager la douleur, sauf en cas d'inflammation. En cas d’inflammation, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont plus plutôt conseillés. Lorsque les AINS et le paracétamol s’avèrent inefficaces, des analaésiques opioides sont parfois prescrits, sur la durée la plus courte possible.

Comment prévenir les douleurs dorsales ?

Plusieurs mesures générales peuvent aider à réduire le risque de développer une douleur de dos, telles que :
 • Faire régulièrement de l’exercice physique ;
 • Pratiquer des exercices d’étirement et de renforcement musculaire ;
 • Se tenir droit (maintien d’une bonne posture) ;
 • Maintien d’un poids de santé ;
 • Porter les objets lourds avec des techniques appropriées.
Le moyen le plus efficace de conserver un dos en bonne santé est de pratiquer régulièrement une activité physique. Les exercices de renforcement musculaire, d’étirement et les activités en aérobie sont particulièrement utiles. La nage, la marche à pied ou d’autres activités en aérobie sont donc conseillées, notamment pour renforcer le tonus musculaire et améliorer le bien-être général. N’hésitez pas à consulter un médecin sans RDV sur Feeli pour trouver une stratégie thérapeutique individuelle.

Comment traiter les douleurs lombaires chroniques ?

Lorsque le mal de dos est chronique, d’autres mesures thérapeutiques sont nécessaires, comme par exemple perdre du poids. De même, lorsque les antalgiques s’avèrent inefficaces, d’autres traitements peuvent être proposés par les médecins. Par exemple, les médecins peuvent procéder à une électrostimulation nerveuse transcutanée (TENS) afin de soulager la douleur. Le dispositif TEN génère un faible courant oscillatoire qui induit une légère sensation de picotement. Ce courant électrique peut parfois bloquer la transmission de la sensation de douleur de la moelle épinière au cerveau. En fonction de l’intensité de la douleur, le courant peut être appliqué plusieurs fois par jour, d’une durée d’une vingtaine de minutes à plusieurs heures par séance. Si nécessaire, un corticoïde peut également être administré, en plus d’un anesthésiant local. Ce type d’injections épidurales sont notamment efficaces pour traiter une sciatique causée par une sténose lombaire ou une hernie discale. Enfin, la chirurgie est parfois envisagée, notamment lorsqu’une hernie discale provoque des douleurs sciatiques persistantes ou chroniques. D’autres conditions médicales peuvent nécessiter une intervention chirurgicale, notamment en cas de perte de sensibilité ou de contrôle de la vessie et des intestins. Les chirurgiens peuvent notamment pratiquer une discectomie (ablation de la partie saillante du disque), et plus rarement, une laminectomie (ablation d’une partie de la vertèbre).